Parfois, en regardant un tableau ou en lisant un livre. On a envie de demander à l’auteur quelles substances il a utilisées pour composer son « chef-d’œuvre ». Mais il y a des chefs-d’œuvre d’inspiration hallucinogène. Voici leur liste.
1. Le Cri, Edward Munch
Edward Munch souf frait d’hallucinations visuelles et auditives et a é té admis en 1908 dans un hô pital psyc hiatrique. Voici comment Munch lui-même explique les origines de son célèbre, bien qu’inquiétant, tableau Le Cri.
« Je marchais le long de la route avec deux amis. Puis le soleil s’est couché. Le ciel est soudainement devenu rouge sang et j’ai ressenti quelque chose qui ressemblait à de la mélancolie. Je me suis arrêté, appuyé contre la balustrade, mo rte llement fatigué.
Des nuages de sang dégoulinant et gargouillant sont suspendus au-dessus du fjord bleu-noir et de la ville. Mes amis sont passés à autre chose. Je suis resté debout, ter rifié, avec une bles sure ouverte dans la poitrine. Un cri sans fin a transpercé la nature. »
L’apparente hallucination visuelle a é té transformée de manière créative par Munch en une œuvre d’art. Ces travaux ont duré 18 mois.
2. Le jardin des délices terrestres, Jérôme Bosch
Quiconque a vu Le Jardin des délices terrestres a dû se demander ce qui, en dehors des ferventes croyances religieuses de Hieronymus Bosch, l’a inspiré à créer un tel tableau.
Dire que la création de Bosch est bizarre est une caractérisation extrêmement légère de ce triptyque. Une architecture étrange, en partie florale et en partie en pierre, des créatures hybrides, des hommes et des femmes nus exécutant des actes acrobatiques.
Elles précèdent les représentations encore plus hor ribles de l’en fer sur le panneau de droite. Roger Blench, auteur de « The hallucinatory Hieronymus Bosch: Charles Bonnet syndrome? »
Selon Blench, il y a lieu de considérer l’œuvre de l’artiste comme une hallucination transférée sur la toile.