Un homme qui vit de la collecte de ferraille nourrit des chats tous les jours depuis 22 ans

Willie Ortiz, aujourd’hui ĂągĂ© de 76 ans, est nĂ© Ă  Porto Rico, Ă©galement connu comme « l’État le plus pauvre des États-Unis ». Comme il n’avait aucune perspective d’avenir dans son pays.

Il e st venu en AmĂ©rique, dans le Connecticut. Mais mĂȘme lĂ , la vie n’Ă©tait pas belle. Il a servi dans l’armĂ©e, a fait la gue rre, e st revenu en tant qu’ancien combattant. Il n’a pas pu trouver une place sous le soleil.

Quoi qu’il en soit, Willi Ortiz a passĂ© la majeure partie de sa vie Ă  ramasser de la ferraille dans les dĂ©charges et Ă  la rendre la nuit. Bien sĂ»r, ce n’Ă©t ait pas un travail prestigieux ou difficile, mais c’Ă© tait suffisant pour gagner sa vie.

Avec une vie aussi dure, Willie Ortiz est aussi un vrai héros. Le fait e st que, chaque jour depuis 22 ans. Cet homme nourrit les boules de poils qui vivent dans les décharges.

Il n’e st pas dĂ©couragĂ© par le temps ou les problĂšmes de santĂ© que l’Ăąge lui fait rencontrer de plus en plus. Il ne peut pas se permettre de ne pas aller travailler pour une fois, non pas parce qu’il ne gagnerait pas d’argent.

Mais parce qu’alors ses pupilles auraient faim. Tout s’e st passĂ© Ă  l’Ă©poque oĂč l’homme commençait sa carriĂšre de ferrailleur. Un jour, il a vu un petit chaton devant un cafĂ© qui essayait de demander de la nourriture aux gens.

Il Ă©t ait si af famĂ© qu’il pouvait Ă  peine se tenir sur ses pattes. Mais les gens l’ont repoussĂ© plusieurs fois, et de maniĂšre assez brutale.

Ortiz a aidĂ© le chaton et s’est ensuite rendu compte que toutes les peluches qu’il voit dans la benne Ă  ordures ont fa im elles aussi, et veulent manger elles aussi. Et depuis, il considĂšre l’aide aux chats comme sa principale mission.

Bien sĂ»r, au dĂ©but, Ortiz ne pouvait pas nourrir beaucoup de gens. Il n’avait pas grand-chose lui-mĂȘme,. Petit Ă  petit, s’occuper des chats a fait de lui une sorte de star dans sa communautĂ© les voisins.

Les amis lui apportaient leurs restes et il les sortait le soir. Parfois, certaines personnes aidaient avec de l’argent Willie Ortiz l’utilisait pour acheter du fourrage. Et plus l’homme le faisait, plus les gens l’aidaient.

Mais Ortiz ne se contente pas de nourrir les animaux en peluche. Par tous les moyens, il les pousse vers les cetres et pour animaux, gaspillant parfois sa petite fortune. Tout simplement parce qu’il ne peut pas faire autrement.

Beaucoup, comme le dit Ortiz, ne le comprennent pas. Beaucoup de gens lui demandent pourquoi tu n’as rien. Tu es vieux, pourquoi tu fais ce genre d’affaires.

Pourquoi tu nourris des chats tous les jours et qu’il y en a de plus en plus? Selon M. Ortiz, tout le mo nde veut manger, les gens comme les animaux, quel que soit l’endroit oĂč ils vivent.

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